Réduisez les coûts d’utilisation de votre salle blanche : solutions et astuces efficaces

Ne pas surdimensionner

Envisager un environnement sous atmosphère contrôlé seulement où c’est nécessaire et seulement de la qualité nécessaire. Il est tentant de réaliser une salle blanche entièrement à flux unidirectionnel vertical. Cette solution est indubitablement la plus propre, la plus flexible et la plus facile à utiliser. Cependant, les coûts d’exploitation pour la construction et l’opération sont prohibitifs. Si vous pouvez limiter la zone de contrôle le plus strict à la partie du processus qui est le plus vulnérable à la contamination, et isoler cette zone par une barrière fixe (vitre, cloison,…), alors vous pourrez réduire les coûts. Utiliser des tentes à flux est une bonne solution lorsque l’on recherche une zone ultra propre. Il est essentiel de ne pas surdimensionner une installation de salle blanche pour plusieurs raisons :

1. Coûts d’exploitation élevés

• Les salles blanches, en particulier celles entièrement à flux unidirectionnel vertical (laminaire), nécessitent une grande quantité d’énergie pour maintenir les conditions requises (température, humidité, pression et propreté).
• Surdimensionner une salle entraîne une consommation énergétique excessive, non justifiée si certaines zones n’ont pas besoin d’un tel niveau de propreté.

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2. Optimisation des ressources

• Adapter la classe de propreté et la taille de la zone contrôlée au besoin réel permet d’éviter le gaspillage de ressources.
• Chaque composant du système (HVAC, filtres HEPA/ULPA, équipements d’éclairage et de contrôle) doit être calibré pour répondre aux spécifications nécessaires, mais pas au-delà.

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3. Complexité inutile

• Les installations surdimensionnées augmentent la complexité technique, avec des implications sur la maintenance, la fiabilité et les risques d’erreur.
• Plus la surface contrôlée est grande, plus il est difficile de détecter et de corriger les sources de contamination.

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4. Approche ciblée

• Limiter la zone de contrôle strict aux parties les plus vulnérables du processus permet de maximiser la rentabilité.
• Des barrières physiques (vitres, cloisons ou enclosures) ou des solutions comme des tentes à flux laminaire peuvent isoler les zones critiques sans nécessiter une salle complète de même qualité.

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5. Flexibilité accrue

• Une salle entièrement à flux unidirectionnel vertical offre une grande propreté et polyvalence, mais elle est coûteuse et souvent surdimensionnée par rapport au besoin réel.
• Des zones plus petites et spécifiques sont plus faciles à adapter ou à reconfigurer en fonction des évolutions du processus ou des exigences.

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6. Impact environnemental

• Une salle blanche surdimensionnée génère une empreinte écologique significativement plus élevée, en raison des besoins accrus en énergie et matériaux.

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Solutions alternatives

• Tentes à flux laminaire : idéales pour créer des zones ultra-propres à moindre coût.
• Isolation des zones sensibles : barrières physiques pour limiter les échanges d’air et protéger uniquement les parties critiques.
• Classe mixte : conception d’environnements où les niveaux de contrôle varient en fonction des besoins locaux.

En conclusion, une conception rationnelle et ciblée permet d’allier efficacité, coûts maîtrisés et durabilité, tout en répondant aux exigences spécifiques du processus.

Minimiser le débit d’air

Les coûts opérationnels de la salle blanche sont directement proportionnels au débit d’air à traiter et à envoyer dans la salle blanche. Optimiser le débit d’air au strict minimum permet de réduire les coûts d’exploitation. Minimiser les débits d’air dans une salle blanche est essentiel pour des raisons économiques, techniques et environnementales tout en maintenant les performances requises. Voici les principales justifications :

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1. Réduction des coûts énergétiques

• Ventilation : Les systèmes HVAC consomment énormément d’énergie pour déplacer, filtrer, conditionner et maintenir l’air à une qualité et une température spécifiques. Des débits d’air élevés augmentent ces coûts de manière exponentielle.
• Filtration : Les filtres HEPA ou ULPA nécessitent une puissance accrue pour traiter des volumes d’air importants, ce qui amplifie les dépenses.

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2. Optimisation des ressources

• Utiliser un débit d’air trop élevé peut être inutile si les niveaux requis de contrôle de la contamination sont atteints avec des débits plus faibles. Cela représente un gaspillage de ressources sans amélioration notable des performances.

Etager les barrières de protection

Une salle propre a toujours tendance à retourner vers l’état sale. Aussi, vouloir maintenir une grande zone propre représente une difficulté technique et économique. Si c’est possible, il est toujours plus intéressant de mettre plusieurs barrières de niveau différent de propreté. Le différentiel de pressions, les concentrations de particules,… seront étagés et plus aisés à maintenir et fiabiliser.

Flexibilité

Peu importe l’utilisation de la salle blanche, il est intéressant de concevoir la salle blanche de sorte que l’on puisse réarranger facilement les équipements, les murs, les filtres,… Cela réduira les coûts à plus long terme et diminuera les perturbations lors de la production lorsque les changements seront mis en oeuvre. Prévoir également une réserve d’espace suffisante pour l’expansion future.

Cloisonner les équipements de process dans des zones sensibles de contamination critique

Cela permet la séparation des produits des équipements de process et du personnel de production et de maintenance. La zone de travail du produit (plus haut niveau de contrôle de propreté) peut alors être réduite par rapport à la zone des opérations et équipements (niveau plus bas de contrôle). Des économies importantes peuvent être réalisées. Idéalement, les manipulateurs, entraînés et convenablement habillés, devraient être les seules personnes en présence avec le produit. Il est alors possible d’envisager l’automatisation des manipulations si c’est économiquement rentable.