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Quel est l’usage des salles propres ?

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Choix du type de salle propre suivant l’application

Les salles propres sont utilisées dans bon nombre d’industries notamment pour le conditionnement des produits, les applications sont nombreuses. OplusR conçoit et construit des salles blanches pour le spatial, pour le pharma, pour l’aéronautique, pour les industries agro-alimentaire, pour les industries cosmétiques, dans le domaine de l’électronique et pour les industries lourdes, conformément aux normes EN ISO 14644 -1 (qualité d’air suivant le système international SI), FED 209E (standard américain), EN ISO 14698 (biocontamination), NF S 90351 (pour les établissements de santé) et l’EN ISO 16000 (pollution intérieur de l’air) en visant un taux de COV le plus bas possible et la norme EN ISO 22716 liée particulièrement à l’industrie cosmétique ou d’autres normes, la norme EN ISO 14 644 – 4 étant liée à la construction proprement dite de la salle propre. Nous avons tenté de cerner les objectifs à obtenir en fonction de l’application dans les salles propres.

Dans le domaine spatial, les salles blanches sont utilisées pour assembler et tester les équipements spatiaux afin de garantir qu’ils soient exempts de contaminants qui pourraient compromettre leur fonctionnement dans l’espace. De même, dans l’industrie pharmaceutique, les salles blanches sont essentielles pour la production de médicaments afin de garantir la sécurité et la pureté des produits.

Dans le secteur aéronautique, les salles blanches sont utilisées pour la fabrication et l’assemblage de composants aéronautiques critiques, en veillant à ce qu’ils soient protégés contre les particules et les contaminants. Dans l’agroalimentaire, les salles blanches sont utilisées pour la production d’aliments sensibles, en assurant un environnement stérile pour éviter toute contamination.

Dans l’industrie cosmétique, les salles blanches sont utilisées pour la fabrication de produits de beauté afin de garantir leur pureté et leur sécurité. Dans le domaine électronique, les salles blanches sont cruciales pour la fabrication de composants électroniques sensibles, en minimisant les risques de défaillance due aux particules.

Enfin, dans l’industrie nucléaire, les salles blanches sont utilisées pour la manipulation et l’assemblage de matériaux radioactifs, en garantissant la sécurité des opérateurs et la protection contre la contamination radioactive.

ISO 3

Une salle propre de classe 1 est essentielle pour les industries nécessitant un environnement ultra-propre, comme la fabrication de semi-conducteurs. Cette propreté extrême permet de minimiser la contamination, assurant la qualité des produits et la sécurité des opérations. Elle est cruciale pour la recherche avancée et pour la production des circuits de dimensions inférieures à 1 micron.


ISO 4

Production des circuits de dimensions de l’ordre du micron.


ISO 5

Atmosphère conforme à la norme ISO 5 en terme de particules, assemblage de satellite ou d’optiques de précision. Environnement requis « sans » bactéries ou « sans » particules pour la fabrication aseptisée de produits médicaux injectables, en chirurgie, transplantation d’organes, pour l’isolation des patients à l’immunité affaiblie, on parle dans ce cas de salles GRADE A et B


ISO 6

Fabrication des équipements optiques de haute qualité; assembler et tester des gyroscopes de précision; assembler des roulements à billes miniaturisés …


ISO 7

L’assemblage d’équipements hydrauliques ou pneumatiques, de vannes servomotorisées, d’appareils de mesures de précisions, de transmissions haute qualité,… En milieu Pharma, lorsque l’aspect bactérien intervient on parle de salles GRADE C, salle dans laquelle on peut placer un isolateur


ISO 8

Bien souvent c’est en industrie que l’on retrouve ce genre de salles propres. Les assemblages optiques généraux, l’assemblage de composants électroniques, hydrauliques et pneumatiques,… En milieu Pharma, lorsque l’aspect bactérien intervient on parle de normes ISO14698 de salles GRADE D


Type de contamination suivant l’usage

Le classement ISO 14 644-1 se focalise principalement sur la taille des particules et la filtration des salles propres est par conséquent particulaire et non moléculaire. Selon le domaine, il faudra aussi prendre en compte les éventuels gaz, évidemment d’autant plus qu’ils risquent de former une atmosphère explosive. De toute façon, le dégazement des matériaux de construction (tuyaux plastiques, peinture des murs, trace résiduelle d’huile dans les gaines de ventilation, epoxy du sol,…) doit être limité par le choix des matériaux les plus stables , la norme EN ISO 16 000-9 spécifie la méthode d’essai pour déterminer l’émission de COV dans l’air par exemple d’une peinture.

Contamination dues aux équipements

Les machines à l’intérieur de la salle blanche, en général, le fournisseur des équipements ne donne aucune garantie concernant l’émission de particules à cause des frottements internes dans ses machines. C’est pourquoi les donneurs d’ordre confirment souvent leur commande pour une salle propre avec un niveau de qualité d’air supérieur.

Réactions chimiques et dégagement de solvants et de vapeur, il faut prévoir des sorbonnes dans la salle propre avec rejet à l’extérieur, cela créé donc un manque d’air qu’il faut compenser par de l’air neuf de surpression.


Contaminations dues aux personnels

Le personnel à l’intérieur de la salle blanche est source de pollution, il doit donc s’équiper en conséquence.

L’air extérieur, lors de l’ouverture intempestive et trop longue des portes, c’est pour cela qu’il y a des sas personnels, des sas de matière et des pass plats. De plus pour passer d’une zone non classée à une salle Grade B, on conseille d’avoir 2 sas consécutifs.

Le système de conditionnement d’air : contre une contamination gazeuse, des filtres à adsorption (tels à charbon actif, sels,…) pourront éliminer jusqu’à 99% de la contamination, mais ils ne sont pas efficaces contre tous les produits et il reste un résidu de pollution à prendre éventuellement en compte. UN rejet vers l’extérieur revient énergétiquement plus cher mais est plus sécuritaire.


Contamination moléculaire

Difficile à mesurer et à déterminer. La contamination moléculaire la plus commune dans les salles blanches sont les chaînes hydrogéno-carbonatées. Cependant, d’autres sortes de contamination peuvent se retrouver.

La norme SEMI F21-1102 considère quatre groupes de contamination moléculaire : A(cides), B(ases), C(ondensables) et D(opants). Cette classification note la contamination de la sorte :

  • « M »
  • suivi par le groupe de la contamination
  • suivi par la concentration en ppt = parts par trillions (1 milllion de millions de millions)

Par exemple, une contamination MA-100 signifie qu’il y a une contamination de 100 ppt d’acide gazeux. La norme 16000 est aussi à prendre en compte pour la détermination des polluants.


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